Avec Audrey on s’est demandées comment faire le récit de cette folle aventure sans écrire plusieurs feuillets. Comme on a pas mal chanté pendant ces 12 jours, voici un premier compte-rendu vocalisé. Et comme on est généreuses et que deux valent toujours mieux qu’un (ou qu’une, selon les goûts), on vous en propose deux avec quelques photos :

La Cyclitude, à chanter sur l’air de la Tristitude d’Oldelaf

La tristitude
C’est quand t’es confinée mais qu’tu veux pédaler
Qu’tas pas de home traîner ni d’avatar sur Zwift
Que tu réalises que le stage de tri, c’est cuit…
Et ça fait mal !

La décrépitude
C’est apprendre le 30 mars qu’on sort pas avant mai
Que tu fais du gainage toute seul dans ta cuisine
Quand tu réalises qu’on n’est pas près d’re-nager…
Et ça fait chier !

La nullitude
C’est moi, c’est toi
C’est nous, c’est quoi
C’est un putain de confinement en plein cœur du printemps

La tristitude

C’est hum, c’est bouh

C’est eux, c’est vous

C’est l’virus qui te dit que ça ne vas pas du tout

L’espoiritude

C’est quand tu ouvres l’appli openrunner

Que tu trouves plein d’idées pour pédaler l’été

Quand t’as cette idée folle de traverser les Alpes

Ca fait rêver…

Viens… on fait du vélo de route cet été
Quand le virus se sera calmé
Je veux sillonner les contrées.

Viens… on s’fait les Alpes ça s’ra rigolo,
après on passera pour des héros
Je veux qu’on admire mes mollets.

Y’a aussi Antoine, Nico et puis Eric
Qui f’ront un bout de chemin
Depuis longtemps ils veulent découvrir Autun
Et aussi le Creusot 😉

Nous on va gravir les Alpes, on aime le dénivelé
Oui on va gravir les Alpes
On commence par la Colombière

Gravir avec un peu d’peine
Mais sans jamais faillir
Nous on va gravir les Alpes
En suant jusqu’au bout.