14-09-2019 – L’Imperial Trail (par Eric et Cyprien)
CYPRIEN – 34 KM en 3h 33mins 34sec
L’imperial Trail c’est vraiment un super trail avec un parcours vraiment intéressant toujours dans la forêt. Et cette forêt est décidément une des plus belles de France!
Temps idéal, ciel bleu et soleil mais pas trop chaud car toujours en sous bois. Même si les conditions sont réunies, le trail est technique : descentes et montées fréquentes et qui se font parfois sur des cailloux parfois sur un sol sableux mais il y a également des longues lignes droites où l’on doit courir dans le sable, il faut parfois se baisser pour passer sous les rochers, multiples souches au sol, virages à 90 degrés, chemins tortueux…. Le paysage est beau mais il faut donc bien regarder et les rubalises et les points d’appuis!
Les bénévoles sont sympathiques (un peu plus que la moyenne des courses, j’ai trouvé). Un repas est offert à la fin du trail , c’est assez rare et ça fait partie des bonnes ondes de l’organisation de cette course. On peut choisir son format de 11 à 54 km mais pour ma part le 34 km s’est déroulé très simplement, pas de coup de pompe, pas de soucis… On est rarement tout seul et ce n’est pas toujours évident de doubler sur les petits sentiers en première moitié de course.
En bref, je recommande chaudement car les bons trails attachants en IDF ne sont pas légion.
ERIC – 54 KM – Abandon pour cause de blessure
Après une bonne semaine de sport, 3 courses et un entrainement de renforcement musculaire/cardio, je me lance sur le 54km avec 1200m D+ avec une très bonne forme mais les jambes un peu lourdes.
C’est top d’y aller avec Cyprien, on arrive pile à l’heure pour retirer le dossard, et hop le départ est donné!
Je me place dans le deuxième groupe aux alentours de la 20è place. Je sais que je dois atteindre le premier ravito au 11è km en 1h, j’aimerai bien mettre 5h15-5h30 pour une moyenne supérieure à 10km/h (9,7 l’an passé et 5h52). Les jambes sont lourdes au départ et c’est très bien car cela me force à respecter mon allure. Des coureurs me doublent mais je sais que je finirai devant si tout va bien. Après 45 min les sensations sont bien meilleures, et sur les portions de plats avec du sable je commence à remonter, les courses à Vincennes dans le sable portent leurs fruits. Sur les montées, je fais attention à ne pas laisser le coeur monter trop haut mais je suis très en forme.
Ravito au km 11,2 atteint en 58’30 », arrêt express de 30″ pour boire un gobelet de saint Yorre et je repars devant un groupe de coureurs.
J’en dépasse deux ou trois mais je sais que le plus dur est à venir, je me retrouve seul… le piège car impossible de regarder à la fois la direction et ses pieds sur cette course. ET ça n’a pas raté, après 1h10, la minute maudite… une première chute sur une racine, sans gravité, je me relève vite, trop vite sans doute. Cent mètres plus loin la cheville tourne sur une pierre ou une racine, j’ai mal… et je rate la bifurcation. Je reviens sur mes pas après quelques centaines de mètres, retrouve des coureurs précédemment dépassés. Ma vitesse a chuté de 2-3km/h, je marche sur des oeufs. Je me dis que 40km avec cette cheville douloureuse est déraisonnable.
A la première grande intersection je décide de rentrer. Le GPS indique 6-7km pour revenir au point de départ, je rentre en marchant en essayant de positiver. Je revend par la même occasion mon dossard pour l’Endurance Trail des Templiers 107km prévu un moins plus tard, mon deuxième gros objectifs de la saison, pour éloigner toute tentation. J’ai au moins profité d’une balade sympa en forêt au cours de laquelle j’étais vraiment tout seul.
1h20 de marche plus tard j’arrive au poste de sécurité, la cheville est énorme et je boite fortement. Je m’assied au soleil pour attendre Sylvain, son fils et Cyprien que je suis ravi de voir arriver et d’avoir atteint leurs objectifs.
Maintenant place au repos et aux regrets : car c’est une super course, toujours aussi bien organisée, toujours aussi exigeante, et sur laquelle je pouvais espérer bien mieux cette année.