Eric Leblanc

Son apparence est bien plus avenante qu’il ne le dit ci-dessous. Peu frotté de matières textiles, il porte la plupart du temps des tenues courtes qui siéent admirablement à sa toison léonine, sa barbe sauvage et ses jarrets galbés. L’aine puissante, bel et bien affranchie de tout tissu rêche, et la foulée qui bondit en conséquence finissent d’annoncer le coureur purement montagnard. Eric, comme irrité par un feu sacré, escalade à toutes jambes les chemins escarpés pour se sentir libre. Ses accomplissements sportifs sont le fruit d’une rigueur sans faille. Il vous aidera avec enthousiasme à l’acquérir, puis à être autonome en la mettant en œuvre. Au final, ses préparations donneront à vos courses le souffle d’une merveilleuse aventure.

1. Pourquoi as-tu commencé à courir ?

A vrai dire je n’en sais trop rien, mais mon premier vrai souvenir de course remonte au CM2 (j’avais déjà fais l’école d’athlétisme mais plutôt sur des sauts ou de la vitesse) quand il a fallu que je cours 6 minutes en parcourant le maximum de distance (le fameux demi-Cooper) pour rentrer dans une section sports étude qui me permettait d’éviter mon collège de secteur.

2. Qu’est-ce qui te fait courir ?

La recherche de l’évasion et le sentiment de laisser de côté le temps d’une course tout ce qui peut se passer « dans la vraie vie » mais aussi le sentiment de bien être que cela procure une fois la séance, quelle qu’elle soit, accomplie.

3. Quel est ton plus beau souvenir de course ?

Je ne sais pas si on parle de souvenir de course en général ou lors d’une épreuve mais je dirai les courses en montagne le soir ou le matin, très tôt, quand tu es seul sur les sentiers, que la luminosité est faible et que tu arrive au sommet que tu t’es fixé. L’impression que tu as à ce moment là de ne pas avoir besoin d’autre chose. Sinon, en course indéniablement l’endurance trail des templiers, la deuxième année, quand tu te dis que tout tes efforts t’ont permis de parvenir à la sensation de bien être que tu ressens tout au long de la course, l’équilibre entre ce que tu peux faire, ce que tu voulais faire et ce que tu es en train de faire.

4. Quel est ton pire souvenir de course ?

Certains s’attendent à ce que j’évoque une sombre histoire de frottements. Au risque de les décevoir, je n’ai pas vraiment de mauvais souvenir en course mais quand même, lors d’un cross au collège, je suis parti dans le premier tiers et j’ai chuté lors de la descente de la première bosse et pris pas mal de coups de pointes, c’est pas hyper agréable.

5. Qu’est-ce qui te fait kiffer pendant les entrainements ?

L’esprit de groupe indéniablement. Plus précisément la sensation de transformer une expérience individuelle en expérience collective mais tout en garantissant que chacun la vit personnellement, plus ou moins bien et qu’on peut échanger dessus ensuite. Bref un sport individuel pratiqué collectivement, en gardant seulement l’aspect positif du groupe ‘la motivation et la bonne humeur) sans pour autant les désagréments (un groupe peu parfois être oppressant).

6. Si tu étais un accessoire de running, tu serais …. ?

le T-Shirt d’ACF, une apparence peu avenante 😉 mais un bon fond !

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