Prendre son pied !

Prendre son pied !

Introduction

Le pied est la seule partie du corps en contact avec le sol. Il joue un rôle important dans la plupart des fonctions nécessaires à la course à pied (propulsion, amortissement, équilibre, adaptabilité au relief du sol et stabilisation globale de la personne). Pour cela le pied est aidé par une construction anatomique aussi incroyable que résistante… Mais cela n’empêche pas un certain nombre de pathologies sportives. Quel athlète n’a pas été victime d’une blessure au pied ?
C’est ce que nous allons examiner ici en commençant par une interrogation.

Quiz

D’après vous, dans un pied, il y a combien :
– de ligaments ?
– d’articulations ?

Réponse :
Le pied adulte comprend 26 os — soit, pour les deux pieds, le quart de ceux composant l’ensemble du squelette —, 16 articulations, 107 ligaments assurant leur protection et limitant la mobilité, 20 muscles qui permettent leur mouvement.

Un peu d’anatomie

Observation de deux coupes de la cheville

Extrait de OstéoMag.fr (17 janvier 2015)

L’articulation tibio-tarsienne, ou cheville, est une articulation charnière reliant ensemble le tibia, le péroné, l’astragale et le calcanéum. Sa principale fonction consiste à permettre la flexion et l’extension du pied.

Pas de cours d’anatomie !
Ces deux coupes uniquement pour montrer la formidable architecture générale du pied avec des fonctions avec les muscles extenseurs ou fléchisseur, des muscles adducteurs, des réseaux de tissus
fibreux, des ligaments reliant les os, des ligaments annulaires, des nerfs qui donnent la sensibilité, des bandes latérale de l’aponévrose plantaire, des faisceaux transverses, du fibro-cartilage, des muscles longs, des muscles courts, des gaines communes, des tarses, des métatarses, des phalanges. Tout cela nous permettant de marcher, sauter, faire du jogging, de la VMA et des 100 km…

Mon constat d’entraineur
Nous passons dorénavant des heures assis devant notre ordinateur, dans notre voiture, sur notre chaise ou sur un canapé. Ce mode de vie a des répercussions importantes sur la posture globale et particulièrement sur la perte de force et de souplesse de beaucoup de muscles et de chaînes musculaires. A ce titre, les muscles du pied, leurs tendons et les ligaments sont insuffisamment sollicités.
Avec le port des chaussures actuelles, les choses ne se sont pas améliorées. Les innovations technologiques censées augmenter les performances et les capacités élastiques de la foulée (gel, mousse, bulles d’air et important soutien de l’arche plantaire) ont réduit le tonus musculaire des pieds.
En conséquence, fonte musculaire et laxité articulaire surgissent au niveau de l’arche plantaire. Sans travail approprié (musculation, jeu des articulations, souplesse et étirement) les pieds se
fragilisent alors qu’ils sont censés encaisser une partie de l’onde de choc que l’on produit lorsqu’on court…
Dès lors, cette extraordinaire architecture osseuse, musculaire, tendineuse, ligamentaire et vasculaire n’est pas « entretenue ». Et en conséquence, beaucoup de sportifs présentent des traumatismes de la cheville et du pied, dont la guérison semble toujours trop lente, empêchant la reprise des activités et source d’impatience et d’anxiété.

Les blessures du pied

Quelles sont les blessures les plus fréquentes ?

La tendinite de la cheville
Causes
Parmi les causes principales, nous pouvons citer : le manque d’échauffement avant une séance d’athlétisme, un choc, un manque de souplesse de la cheville (pas de séance d’étirement), une pratique sportive à outrance des tensions inhabituelles suite à un changement de type de paire de chaussures.
Que faire ?
La glace stoppe l’inflammation et la souffrance de la tendinite de la cheville. Elle doit être appliquée de préférence en cold-pack. L’idéal est de laisser la glace en place durant une dizaine de minutes, matin et soir. Si la douleur est trop intense, le massage transverse profond est recommandé mais si cela perdure, il souhaitable de consulter un médecin ou un kinésithérapeute.
Conseils d’entraineur :
Pour ceux qui en sont victimes, la douleur est souvent insoutenable. Cela signifie qu’il vaut mieux éviter d’atteindre ce niveau de douleur en arrêtant immédiatement toute pratique qui peut l’aggraver. Ensuite, il est important d’identifier les causes de cette inflammation pour y remédier avec l’aide d’un entraîneur ou un spécialiste de cette pathologie.
Les causes étant identifiées, la reprise doit absolument être graduelle. Il faut en effet savoir que la cheville reçoit tout le poids du corps avec différentes fonctions : le soutenir, et en même temps,
effectuer des mouvements flexibles et extensibles. Pour permettre la marche, la montée des escaliers puis le jogging, il est important que le tendon ne soit pas fragilisé.
Il est préférable que la reprise de l’athlétisme ne soit pas effectuée sur un sol dur ni même sur une piste. Je préconise plutôt de vraies séances de fartlek très tranquilles sur un sol meuble (dans un
bois) avec des faibles variations de dénivelés. L’objectif est de progresser avec des entraînements permettant de tester la « réparation » de la cheville.
Enfin, il très utile d’accompagner cette reprise par une série d’exercices adaptés. Dans un premier temps : massage des mollets et rotation de la cheville. Dans un second temps : étirement du mollet jambe tendue, puis jambe fléchie et étirement excentriques. Et enfin : exercices complets de PPG.

La Maladie de Haglund
Cette maladie se définit par l’existence d’un arrière pied douloureux engendré par une proéminence osseuse due à la compression dans la chaussure. La maladie de  » Haglund  » est souvent bilatérale, plus souvent observée entre 20 et 30 ans.
Causes
On cite classiquement : l’utilisation fréquente et durable de chaussures à contrefort rigide comme des chaussures de sécurité et les pieds creux.
Que faire ?
Le spécialiste oriente automatiquement vers les examens suivants : radiographies, échographie et éventuellement IRM. Après avoir fait un traitement médical pour soulager la douleur en diminuant l’inflammation, il peut être proposé un traitement chirurgical.
Conseils d’entraineur :
A noter que la cause est indépendante de la pratique sportive mais peut être aggravée par celle-ci. En la circonstance, l’entraineur ne peut que faire la recommandation suivante : en cas d’apparition
d’une douleur du talon dans la chaussure avec apparition d’une proéminence postérieure, d’une bursite ou d’une tendinite d’Achille d’insertion, il faut absolument consulter.

L’épine calcanéenne
L’épine calcanéenne est une excroissance osseuse pointue qui se forme sur la face inférieure de l’os du talon, appelé calcanéeum. Cette excroissance résulte de l’inflammation de l’aponévrose plantaire, la membrane fibreuse épaisse qui relie le calcanéum (os du talon) aux phalanges.
Les causes ?
Les causes sont multiples : pratique sportive trop intensive, la marche ou station debout prolongée et répétée pour les personnes en surpoids, le port de chaussures inadaptées (talons et semelles trop
fins), etc.
Que faire ?
L’épine calcanéenne étant lié à une aponévrosite plantaire, le traitement visera tout d’abord à réduire l’inflammation de l’aponévrose plantaire. Plusieurs types de traitements seront mis en œuvre, selon la sévérité des symptômes. Il faut avant tout arrêter ou réduire des activités physiques traumatisantes pour le talon et penser à appliquer de la glace sous le talon (notamment après une activité physique) pendant 5 à 15 minutes. La prescription d’Anti-inflammatoires non stéroïdiens est souvent préconisée. En cas de douleurs intenses, le recours aux injections de cortisone est envisagé. Le port d’une orthèse plantaire et des séances de rééducation (étirements spécifiques du fascia plantaire et du talon d’Achille) sont très souvent conseillés.
Conseils d’entraineur :
L’apparition de l’épine calcanéenne est pour moi l’un des risques majeurs dans l’athlétisme. Si les spécialistes sont assez rassurants (à priori) sur les facteurs de guérison, j’ai constaté que les athlètes
qui en étaient victimes en souffraient durablement (de plusieurs mois à plusieurs années). Ce qui me semble essentiel à comprendre, c’est que l’épine est une conséquence de tractions excessives exercées sur l’aponévrose. En effet, ces tractions exercées sur le talon induisent une tentative de consolidation naturelle du corps par ossification : en résumé, l’os crée de l’os pour diminuer la tension du tendon entre le calcanéum et l’avant-pied. En d’autres termes, la calcification est engendrée par un tendon trop sollicité. Dès lors, il faut absolument limiter ces tensions, en particulier quand on a des facteurs à risques : pied plat, pied creux et surcharge pondérale.
Comment l’éviter ?
1) Pas de surentraînement ! Se ménager régulièrement des cycles d’allègement et de repos.
2) Ne pas solliciter le pied de manière strictement identique :
– Varier ses allures et respecter les pourcentages de VMA dans les séances sur piste,
– Lors de la PPG, varier la sollicitation de ses appuis,
– Varier les séances,
– Varier les terrains d’entraînement (plat, dénivelé, sol dur, sol meuble).
3) Solliciter toutes les articulations de ses pieds et travailler leur souplesse par des étirements et des massages profonds appropriés.
Il faut savoir que le processus de formation de l’épine est généralement lent et peut durer plusieurs mois. Il peut être enclenchée par la déchirure des muscles ou de la membrane qui recouvre l’os du talon. Dès que cette douleur caractéristique apparaît, il est impératif d’arrêter sa pratique habituelle, de rechercher les causes de la douleur et éventuellement de consulter.

L’aponévrosite plantaire
Elle est souvent la conséquence d’une surcharge mécanique de travail, l’aponévrosite est l’inflammation touchant la lame fibreuse plantaire se situant entre le calcanéum (os du talon) et les métatarses. La douleur se situe donc sous le pied, parfois à l’étirement de la plante du pied, ou à la pose du pied au sol.
Les causes ?
Logiquement, l’aponévrosite plantaire est la conséquence de microtraumatismes répétés. Pour le coureur, le pied est à la fois un organe amortisseur et un organe propulseur. L’aponévrose se trouve
donc en tension à la fois lors de l’attaque du talon sur le sol et lors de la propulsion vers l’avant.
En raison de sa relative rigidité, l’aponévrose plantaire assure une résistance moindre aux contraintes et aux chocs. Un surentraînement peut être la cause de lésions. Mais le port de chaussures
inappropriées à la foulée naturelle peut aussi servir de déclencheur progressif à l’aponévrosite plantaire.
Que faire ?
Il est nécessaire de consulter. Les diagnostics sont en effet très nombreux et différents selon la gravité de la blessure. Il convient dans un premier temps de mettre en décharge le pied puis d’être suivi chez un professionnel de santé, a fortiori un podologue du sport.
Conseils d’entraineur :
Il ne faut pas confondre l’aponévropathie plantaire avec l’épine calcanéenne car dans le premier cas, il n’existe pas de calcification. Cependant mes constat d’entraîneur m’ont amené à considérer qu’en termes d’entraînement, les causes sont assez proches :
– surentraînement !
– appuis toujours identiques
– manque de souplesse
Pour l’aponévrosite plantaire, se rajoutent d’autres facteurs comme l’augmentation brutale de la quantité d’entraînement ou un changement, sans transition, de terrain d’entraînement (par exemple : passer de l’entraînement sur piste à la course en montagne). Dès lors, l’aponévrosite plantaire apparaît plus rapidement que l’épine calcanéenne.

En situation de reprise, il est nécessaire de corriger de mauvaises pratiques à l’origine de cette pathologie, en particulier :
– travailler sa souplesse générale et diversifier le travail de pied lors de la PPG
– améliorer son geste diversifiant ses allures pour éviter une accroche au sol toujours identique
– effectuer des entraînements croisés

Les fractures du pied et de la cheville
Il existe plusieurs types de fractures des pieds et des chevilles.
– Fracture du calcanéum (os du talon) : Les fractures du talon causées par un trauma peuvent être sévères et mener à des problèmes de douleurs chroniques du pied et à de l’arthrite traumatique.
– Fractures de l’astragale (os de la cheville) : Une fracture du talus/de l’articulation de la cheville se produit lorsque l’os principal de la cheville est fracturé. Les fractures du talus sont graves et nécessitent souvent une chirurgie.
– Fracture du corps du cinquième métatarse : Si vous tordez et blessez votre pied, vous êtes à risque de subir une fracture du corps du cinquième métatarse (l’os derrière le cinquième orteil).
– Fracture de la tubérosité du cinquième métatarse : Si vous tordez votre pied, le tendon à l’extérieur du pied se tend et peut fracturer la base du cinquième métatarse (os derrière le cinquième orteil).
– Fracture de stress du métatarse : Une fracture de stress du métatarse est une cause fréquente de douleur sur le dessus du pied.
– Fracture de Jones :
Une fracture de Jones est une fracture du cinquième métatarse du pied. Les patients qui développent une fracture de Jones ressentent souvent de la douleur au milieu ou à l’extérieur du pied, remarquent une enflure et ressentent de la douleur en marchant.
– Fracture de stress du naviculaire : Une fracture de stress du naviculaire est une blessure de l’os à l’intérieur du pied, entre la cheville et le milieu du pied. Il en résulte une vague douleur au milieu du pied lors d’une activité physique.
– Fracture de Lisfranc : Il s’agit à la fois d’une fracture et d’une luxation des articulations au milieu du pied.
– Fractures des orteils : Comme son nom l’indique. Elles résultent le plus souvent de chocs.
Les causes ?
Les fractures du pied sont fréquentes et souvent indépendantes d’une pratique sportive. Elles peuvent être causées par des chutes, une torsion ou un coup direct d’un pied contre un objet dur. Elles provoquent le plus souvent une douleur importante, presque toujours aggravée lors des tentatives de marche ou de mise en charge sur le pied lésé.
A niveau sportif, par contre, l’origine des fractures peut être clairement défini. Par exemple, il est connu que la pression exercée par la danse sur pointes expose aux fractures de stress du second os
métatarsien. Au niveau de l’athlétisme, les causes sont aussi clairement identifiées.
Elles concernent :
– Les athlètes qui augmentent soudainement le volume de leur entraînement, comme ceux qui arrivent dans un club ainsi que ceux qui sortent d’une période de convalescence de plusieurs mois,
– Les athlètes qui courent de manière non relâchée et exerce un fort impact sur le sol (foulée bruyante),
– Les athlètes en surentraînement,
– Les adeptes de l’ultra trail sur des terrains difficiles avec une application répétitive de force, comme sauter à plusieurs reprises sur de longues distances.
– Les athlètes d’un certain âge qui ont les os fragilisés par une maladie préexistante comme l’ostéoporose.
Que faire ?
Il est nécessaire de consulter. La fracture de fatigue n’est pas décelable à la radio. Le scanner offre également une image décalée. L’IRM et la scintigraphie permettent en revanche un diagnostic précoce et, en conséquence, une durée de convalescence limitée.

Les fractures de fatigue sont généralement moins difficiles à soigner que les autres types de fissures. Le membre ne doit pas être sollicité par un quelconque appui pendant six semaines. La zone de
fracture ne doit pas être immobilisée pour autant. Des séances de kiné pour résorber l’oedème seront bénéfiques à la récupération, en complément à de la glace et à une position surélevée du membre concerné au repos. Aucune intervention chirurgicale n’est généralement nécessaire pour une fracture de fatigue, et le membre peut être à nouveau sollicité au bout de trois mois maximum.
Conseils d’entraineur :
Un signe important à connaitre : si une douleur à l’avant-pied ou dans le talon s’accentue durant la course et devient de plus en plus intense, elle est peut-être le signe d’une fracture de fatigue. Idem si la douleur survient à un moment de plus en plus tôt à chaque séance d’entraînement. A compter de 55 ans, pas de reprise de l’entraînement avant un examen type IRM qui stipulera fermement la consolidation de votre fracture, c’est-à-dire la guérison de celle-ci.

Hallux valgus (oignon du gros orteil)
L’hallux valgus est une déformation du gros orteil (hallux) vers le deuxième orteil, c’est-à-dire vers l’extérieur (valgus).
Les causes ?
Origine génétique ou traumatisme ancien de l’articulation du gros orteil.
Que faire ?
Si la douleur devient insupportable, il faut consulter un chirurgien orthopédique.
Conseils d’entraineur :
Cette déformation atteint majoritairement les femmes d’un certain âge. Mon expérience m’amène à considérer que lorsque le problème apparaît, il ne se résout pas « naturellement », même avec des chaussures adaptées, des orthèses ou/et des semelles orthopédiques.
Cela concerne en particulier les athlètes qui s’entraînent souvent ou intéressés par la compétition. Le gros orteil joue un rôle essentiel dans la propulsion. Sa déformation devient rapidement handicapante et le changement d’appui (transfert du poids sur d’autres métatarsiens) n’est pas une solution durable. Dans ce cas, l’opération est souhaitable car elle permet de rétablir l’équilibre général du pied.

Le névrome de Morton
Une sensation de brûlure à l’avant du pied qui irradie vers les orteils est le signe du névrome de Morton. Des fourmillements ou une boule entre les orteils peuvent aussi être des symptômes.
Il ne faut pas confondre la métatarsalgie avec le névrome de Morton qui consiste en la dégénérescence du nerf digital. C’est une maladie bénigne qui provoque une douleur dans l’espace inter-métatarsien entre le deuxième, le troisième et le quatrième métatarsien.
A la palpation, la douleur est élective au niveau de l’espace intermétatarsien et absente au niveau des têtes métatarsiennes.
Le névrome de Morton provoque une gêne constante, même pendant la nuit, alors que la métatarsalgie ne provoque des douleurs qu’en marchant.
Les causes ?
Il s’agit d’une compression et un épaississement du nerf situé entre les orteils. Le phénomène est accentué de chaussures pointues et serrées.
Que faire ?
Un examen médical est habituellement suffisant pour établir le diagnostic du névrome de Morton. L’IRM (imagerie par résonnance magnétique) est rarement utile pour confirmer un diagnostic, elle est coûteuse et peut s’avérer faussement positive dans le tiers des cas qui sont asymptomatiques.
Conseils d’entraineur :
Je n’ai constaté ce phénomène que chez des athlètes de demi-fond ou pratiquant du « court » en hors stade. Autant les coureurs de fond utilisent des chaussures avec une ou deux pointures en plus, ce qui les préserve de toute compression au niveau des orteils, autant les coureurs de vitesse utilisent généralement des chaussures à leur taille. A ce niveau, dans le choix des chaussures, il faut veiller à ce que celles-ci :
– soient adaptées à la morphologie et à la physiologie du pied en assurant sa protection et son maintien
– respectent l’harmonie entre la longueur et la largeur du pied
– se plient transversalement au niveau des articulations métatarso-phalangiennes pour respecter le déroulé du pied lors des appuis à l’entraînement

Tendinite d’Achille
Il s’agit d’une blessure majeure en athlétisme. Elle sera traitée dans une contribution ultérieure. Il existe d’autres affections majeures comme :
– Le ligament latéral interne de la cheville douloureux
– L’ongle noir du gros orteil
– L’arthrose du gros orteil – Des cas d’arthrose sont possibles au niveau du gros orteil
– Le nerf musculo-cutané comprimé
– La malléole interne qui frotte sur le bord de la chaussure.

Conclusion

En conclusion, il ne faut jamais négliger une douleur de pied même minime, au risque de développer des douleurs secondaires par phénomène de « compensation » (syndrome de l’essuie-glace, tendinite achilléenne, bursite ou tendinite rotulienne, sciatique et autre pathologies lombaires….) ou bien d’aggraver votre problème de pied initial. Raison pour laquelle il faut :
– entretenir toutes les capacités musculaires et articulaires de ses pieds,
– prendre au sérieux ces traumatismes et consulter le plus précocement possible un spécialiste…

Christian Rebollo

facebook